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Cannes, ma ville

Début du chapitre 1
Au milieu du dix-neuvième siècle
Textes et commentaires inspirés de lettres écrites par une jeune femme inconnue


Ma Chère Marguerite,
Nous avons quitté Paris hier matin à 11 heures et nous sommes arrivés à Cannes après 20 heures de chemin de fer. Notre fatigue s’en est allée, si je te dis que parties de Paris sous une pluie glaciale, nous avons trouvé ici un soleil radieux.
J’en suis encore toute éblouie ! A peine sorties de la gare, montées au hasard dans une voiture de place, nous avons fait connaissance avec la petite ville... et, quelques minutes après... elle s’arrêtait dans un immense jardin bordé de rosiers et de troènes, et constellé de palmiers superbes !
Avec ma fidèle Joséphine, nous étions arrivées à l’hôtel GRAY.
Ayant pénétré au salon, nous y vîmes du beau monde, ainsi que des journaux et des livres qu’on paraissait lire avec beaucoup d’attention. Je compris qu’on parlait toutes les langues. Je jetai un coup d’œil sur l’un des journaux, c’était “L’Indicateur de Cannes” publié par John Taylor, négociant banquier et vice-consul de Sa Majesté Britannique, qui contenait les observations météorologiques, la liste des médecins et celle des étrangers descendant dans les hôtels de la ville.


Commentaire :
Construit sur un champ de vignes et de figuiers, la partie la plus ancienne fut le Gray, à laquelle était venue s’ajouter celle baptisée d’Albion, entre rue d’Antibes et Croisette, jusqu’à sa démolition en 1974.
Le Gray d’Albion vit d’abord son jardin, qui descendait jusqu’à la promenade, faire place aux Galeries Fleuries, avec sa Potinière et un golf miniature. On sait que cet ensemble à fait place à une galerie marchande.